Collection Escorte Girl. Comment JAi Débuté Dans Le Métier. Début De La Saison I (1/8)
Avoir vingt ans et êtres seules à Paris avec très peu dargent, cest très dur malgré la licence que jai obtenue en fin dannée dernière.
Je viens dintégrer lécole de prépa au concours de lENA rue dULM depuis un mois et je suis déjà fauchée alors que mes parents vont menvoyer mon chèque dans huit jours.
- Guénaelle, papa et moi sommes satisfaits que tu entres dans cette école prestigieuse à Paris.
Tu sais nous sommes de petits agriculteurs bretons, nos revenues modestes alors le chèque que nous tenverrons sera le seul du mois.
Cette phrase tourne en boucle dans ma tête me laissant avec mon problème.
Dans mon frigo dans mon studio, il me reste un peu de pâte et sur une étagère les quelques bocaux que maman à cuit et a laissés quand elle est venue maider à emménager.
Afin déconomiser jai coupé le chauffage électrique afin de baisser ma facture.
Jai le bourdon, cet après-midi je profite du beau soleil sur Paris pour me couvrir chaudement et aller dans le jardin du Luxembourg travailler mes cours.
Je minstalle sur un banc double, je suis en train de relire un cours pour un contrôle lundi matin quand un homme bien mis vient sasseoir de lautre côté.
Je suis concentrée sur mon travail, mais dun seul coup mon estomac crie famine et émet un borborygme fort explicite sur mon envie de manger.
Au moment où je vais pour partir, je maperçois que lhomme est parti sans que je men aperçoive.
Rentré dans ma chambre de bonne, je mets ma couverture sur mes épaules et je travaille encore jusquà deux heures du matin.
Le lendemain dimanche, je repousse lenvie de manger mes pâtes pour les garder pour demain matin afin darriver à mon contrôle le ventre plein et davoir la tête claire pour réussir.
Je retrouve mon banc, je travaille malgré le froid, mais grâce au soleil je suis plus réchauffée que chez moi.
Jai des difficultés à lire mon texte, mes yeux se brouillant.
Comme hier mon estomac me rappelle quil est quatorze heures et quil a faim.
- Mademoiselle, jai entendu votre estomac hier et il recommence à vous réclamer à manger, acceptez-vous que je vous offre un café et des croissants.
Je me retourne et je constate que le monsieur bien mis dhier s'est assis au même endroit sans que je men aperçoive, tellement je suis concentrée sur mon travail.
Mon ange gardien blanc me dit de dire non, mais mon estomac et mon ange noir, me crie de dire oui, oui, oui.
- Oui, je veux bien.
Nous nous levons, je récupère mes cahiers posés à mes côtés et côte à côte nous remontons lallée du parc, nous entrons au chaud dans le premier café que nous rencontrons.
- Que voulez-vous boire ?
- Un chocolat bien chaud.
- Serveuse, un chocolat chaud et un café, ajoutez deux croissants.
Je regarde mieux lhomme que jai devant moi, la cinquantaine, cheveux grisonnant costume trois-pièces.
Quand il enlève son manteau une montre est placée dans la poche de son gilet accroché par une chaîne en or, afin déviter de la perdre.
Il a des mains soignées comme sil se faisait manucurer.
Moi, qui me coupe les bouts de mes cheveux qui tombent sur mes épaules, faisant quelques échelles disgracieuses pour économiser le coiffeur, jenvie cet homme de pouvoir soffrir de tels soins.
- Êtes-vous en fac pour vos études ?
Je me fiche de mes études, quand la putain de serveuse traîne à mapporter mon chocolat et mon croissant.
- Oui classe prépa à lENA rue dULM.
- Cest costaud, il faut avoir une tête bien faîte pour une telle école.
Oui, elle est bien faîte, mais elle a faim.
- Cest surtout des heures détudes et de recherche dans la bibliothèque de la fac.
- Madame voici pour vous, Monsieur votre café cela vous fera 12 .
Le monsieur paye et sans attendre, je prends un croissant et hors de toute convenance en une seconde, je lingurgite.
Sans avoir lair alors que je fais descendre une gorgée de chocolat dans ma bouche même sil me brûle. Il pousse la soucoupe où se trouve le deuxième croissant que jingurgite très vite.
- Serveuse, deux autres croissants, ou peut-être trois.
Il dit ce dernier mot, "trois" en me regardant avec un petit sourire en coin, mais sans ironie.
- Deux suffiront, il faut que je fasse attention à ma ligne, vous malgré votre âge le problème vous semble étranger.
Je regrette cette phrase peu intelligente, même si cet homme est séduisant et merveilleux, me donnant de quoi me substanter.
- Vous sembliez être concentrée sur ce que vous faisiez, vous avez quelque chose dimportant dans les jours prochains.
- Dans les heures prochaines, jai un contrôle couperet que je passe demain matin.
Le serveur apporte les deux autres croissants quil paye et que javale aussi vite que les premiers, je finis mon chocolat et je réunis mes affaires.
- Je vais vous paraître ingrate, mais il faut que je remonte chez moi pour continuer mon travail.
- Je comprends, mais jaimerais savoir si vous avez réussi, voici ma carte. Téléphonez-moi, mieux, venez me donner le résultat chez moi demain soir en tout bien tout honneur jai limpression que vous manquez de moyens pour manger à votre faim.
Quoi répondre à cet homme, mayant fait passer un moment au chaud devant une bonne assiette.
Accepter, cest tentant surtout avec cet homme qui semble avoir de si bonne manière.
Je prends sa carte, je mentends lui dire que jaccepte sa proposition.
Je quitte le café après une dernière poignée de main.
Comme les rues de Paris me sont très peu connues, je retourne jusquà lentrée du parc où je sais trouver un plan de Paris et de ses rues.
C. Louis expert comptable, boulevard de Port-Royal, je vois cest près de la rue des Ursulines où jai ma chambre de bonne.
Le lendemain sachant que le soir, je vais pouvoir manger à ma faim, jingurgite mes pâtes qui sont des sucres lents, avant daller passer mon contrôle.
En fin daprès-midi on nous réunit et nous sommes tous autorisés à continuer nos cours jusquau prochain contrôle dans quelques semaines.
Guillerette je cours presque jusquau boulevard où je me sais attendue et cest tout essoufflée que je sonne chez Louis.
Il mouvre et je lui saute littéralement au cou.
- Quelle fougue ma petite, je vois que tu es heureuse ?
Cest un gage de succès, viens, je nous ai préparé un repas pour fêter ta réussite, jétais persuadé que tu réussirais.
Dans la salle de ce bel appartement ancien comme il en existe des milliers dans Paris il a dressé une table sans aller jusquà mettre des bougies.
- Comment tappelles-tu, tu as vu mon nom, mais j'ignore le tien et doù tu viens ?
- Guénaelle, mes parents ont un élevage de porcs en Bretagne vers Saint-Brieuc.
- Tu as quel âge ?
- Dix-neuf, vingt dans un mois.
- Assieds-toi, je reviens, je vais dans la cuisine, je vais chercher ce quil faut pour fêter ton premier succès de lannée.
Je le vois partir et revenir avec des petits fours et une bouteille de champagne.
- Merci, jamais dalcool pour moi.
- Le champagne est tout sauf de lalcool, cest un nectar que le bon dieu a fait descendre sur la terre pour notre plus grand plaisir.
Cest même un ecclésiastique, Dom Pérignon, qui a trouvé le concept.
Si cest le bon dieu, qui me fait tourner la tête après que jai accepté de prendre une coupe, il aurait dû me prévenir, jai nettement limpression que les choses sarrangent après la deuxième coupe.
Il me semble que ma vision se réajuste quand jen accepte une troisième.
Cest un fou rire qui me prend quand il mexplique quil est veuf depuis presque deux ans, sa femme étant morte dun cancer.
Je me rends compte de lincongruité de ce rire plutôt nerveux, mais magnanime il semble me pardonner.
Quai-je mangé, le même Dieu du champagne doit être le seul à le savoir ?
Ce dont je suis sûr, cest que jai le ventre plein et que je suis au chaud dans cet appartement.
Je le vois se lever après mavoir resservi à boire sans me rendre compte que nous avons entamé une deuxième bouteille.
Il se dirige vers le meuble où dun coup un slow remplit la pièce.
- Viens danser, il y a si longtemps que jen suis privé.
Le champagne ta fait avoir un fou rire quand je tai parlé du décès de ma femme, tu me dois bien ça.
Il me tire plus quil maide à me lever.
Comme lorsque je suis arrivée et que par bêtise, je lui ai sauté au cou, heureuse de lui donner ma bonne nouvelle, je me retrouve collée à lui.
La différence, et elle est de taille, il bande, malgré mon ivresse moi qui ai perdu ma virginité depuis plusieurs mois, je sens bien lenvie quil a de moi.
Le slow est loin dêtre terminé quand il me couche sur son canapé et que je sens ma jupe se relever, sa main agressant ma féminité.
Est-ce lalcool ou lenvie que cet homme minspire, mais je laccepte alors que jaurais dû me révolter.
Ma culotte saute quand il me larrache et sans me déshabiller, il me pénètre.
Il jouit très rapidement, je sens son sperme me remplir quand ses jets vont dans mon utérus.
Quand il se relève pour partir vers le couloir, je suis tellement estomaqué de ce qui vient darriver que je reste les cuisses ouvertes, jusquà ce quil revienne.
- Tiens prend ça tu reviendras quand tu en auras besoin pour finir ton mois.
Jen aurai toujours quelques-uns pour toi.
Comme un zombi, il maide à me relever me met quelque chose dans la main, me redonne mon manteau et me met littéralement dehors.
Dans la rue qui me ramène vers chez moi, je mets du temps à sortir ma main de ma poche pour constater quil ma mis deux billets de 500
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